Conclusions hâtives bonjour. Après deux semaines de compétition, on sort les feuilles de match et les quelques parties déjà joués pour s’emballer pour certains, en enterrer d’autres… une saison NBA normale quoi. Alors parce qu’ils n’ont pas vraiment marqué d’une très grosse empreinte cette première partie d’exercice, on les cites ici comme ça, pèle-mêle. LeBron James. Alors certes le king tourne en 24-9-7 mais ce n’est pas suffisant. Enfin si ça l’est, mais voila tant pis, il fallait faire des choix. Mais sinon, Devin Booker, Kawhi Leonard où encore Joel Embiid, on les attendait un poil plus performants. Mais bon comme apparemment les résultats collectifs passent avant les individuels, le pivot Camerounais préfère faire de Philadelphie la première équipe de l’Est, en ne mettant que 23 points… aller pour le MVP on reviendra.
Stephen Curry. Premier à être appelé à la barre, le meneur de Golden State. 32 points, 5 rebonds et presque 7 passes par match, le tout en 33 minutes… à oui il faut se mouiller la nuque avant de regarder ce genre de stats. Alors certes les débuts ont été poussifs, mais une fois la machine en route il n’y a pas grand chose à faire. À part peut-être s’asseoir et admirer. Le chef s’est même permis une petite folie avec son carrer hight à 62 points contre Portland. Seule ombre au tableau, la faiblesse de l’équipe de la Baie cette saison. Même si le retour de Draymond Green fait un bien fou, l’absence de Klay Thompson se voit. Alors en attendant que Andrew Wiggins et Kelly Oubre Jr montrent plus de régularité, nous sommes obligés de mettre une astérisque sur Stephen Curry MVP 2021.
Bradley Beal. Washington est dans une immense galère. Mais le retour en forme de Westbrook pourrait changer la dote. Les Wizards n’ont gagné que 2 matchs cette saison, mais l’arrière domine. Impressionne. 30 points, 5 rebonds et 5 passes pour le joueur de 27 ans. Si le duo redresse la barre et que les sorciers gagnent quelques matchs de plus, il se pourrait que le natif de Saint-Louis se place dans la course.
Trae Young. Le jeunot de la bande n’est pas Doncic aujourd’hui. Remuant, le petit meneur est insaisissable. Et les résultats suivent. Atlanta continue de progresser au fil des années, et le joueur de 22 ans n’y est pas pour rien. La défense n’est pas du tout son fort, mais l’attaque il l’a gère comme personne déjà. Très propre et spectaculaire dans son jeu, le garçon a tout pour plaire, et si les Hawks se placent en darling de la saison, il se pourrait que Trae Young rafle la mise à la surprise générale.
Kevin Durant. Un an plus tard rien n’a vraiment changé. Hyper propre au shoot, dominant des deux cotés du terrain, le garçon est juste indéfendable. Alors il faut une nouvelle fois que la sauce prenne à Brooklyn, mais le début de saison est plutôt encourageant. Et même si Spenser s’est fait une sacré blessure, il y a du monde qui peut aider les Nets a se placer tout en haut de la conférence Est, et donc Kevin Durant tout en haut de la course au MVP.
Jaylen Brown. Le lutin est juste impressionnant. Même si Tatum est sans doute la perle la plus rare de la couronne verte, l’ailier est en progression constante. Et personne ne sait vraiment ou il pourrait s’arrêter. Alors si, comme prévu, les Celtics cartonnent, Brown pourrait être cité parmi les favoris.
Alors on vous voit venir. James Harden il est où ? Giannis il fait du handball ? Luka Doncic du saut de haies ? Tatum de la marche à pied ? Il n’y avait pas de place tout le monde. Alors la saison va être longue, et les résultats collectifs comptent bien plus pour le MVP que pour n’importe quel trophée donc c’est loin, loin, loi, d’être joué.