Thanksgiving oblige : pas de match à se mettre sous la dents pour nous, Européens, mais un moment de partage pour les Américains. En cette période de fête outre-Atlantique, le pivot des Spurs a offert plus de 200 repas à des jeunes démunis, en mémoire de sa propre enfance loin d’être facile.
Bravo Isaiah. Quand un basketteur et même plus largement un sportif pro fait ce genre de geste, on valide. Ce jeudi soir, les copains ricains ont pu se retrouver en famille autour d’une table et de la traditionnelle dinde de Thanksgiving. Un moment qu’Isaiah Roby, 24 ans ne pouvait pas vraiment vivre quand il était plus jeune. Né d’une mère très jeune (17 ans) qui devait bosser sans relâche pour pouvoir nourrir son enfant et d’un père militaire quasiment tout le temps absent car envoyé en Moyen-Orient, Roby a dû se battre pour arriver dans la grande ligue.
« Elle (sa mère) était fatiguée et on mangeait des céréales. On avait ces gros sacs de céréales, et c’était parfois notre dîner. Elle s’est cassée le dos, elle a fait son maximum pour que j’ai la chance de jouer au basket et pour nous donner assez à manger, à moi et à mes frères. Elle a élevé trois enfants avec moins de 30 000 dollars par an. J’allais voir mon père le week-end, mais c’est ma mère qui s’est surtout occupée de nous. C’est un bel exemple »
Afin d’aider les jeunes qui sont dans la situation dans laquelle il était il y a encore quelques années, l’intérieur de San Antonio a distribué plus de 200 repas, offert des places pour des matchs des Spurs et alimenté une banque alimentaire texane. Un geste classe, un geste respectable, un geste Spurs quoi.