Après trente années d’attente, les Kansas City Royals ont décroché le titre suprême du baseball en remportant les World Series devant les New York Mets, dimanche.
Les Royals se sont imposés quatre victoires à une et ont décroché la quatrième victoire décisive au terme d’un match N.5 qui semblait pourtant leur avoir échappé. Ils étaient menés 2 à 0 avant le 9e et dernier inning, mais ils ont réussi à arracher la prolongation. Les Royals, battus à ce stade de la compétition par les San Francisco Giants en 2014, ont complètement renversé ce match N.5 en leur faveur au grand désarroi des supporteurs des Mets. Dans le 12e inning, ou manche, ils ont submergé leurs adversaires, soudain fébriles, multipliant les erreurs de réception et dépassés par les événements. Résultat, les Mets ont concédé cinq points et n’ont pas réussi à se relever, ou même à réagir, au moment de passer à la batte.
La déception de 2014 est effacée
La défaite crève-coeur –quatre victoires à trois– contre les San Francisco Giants a été le fil rouge et l’aiguillon de la longue saison de Kansas City qui a dominé l’American League (95 victoires, 57 défaites). Le but était de finir cette saison sur une victoire, c’était le mot d’ordre dès notre retour à l’entraînement, a souligné Eric Hosmer. Ils m’avaient promis dès le printemps qu’ils allaient effacer le mauvais souvenir de 2014, mission accomplie, a relevé le président et propriétaire des Royals, David Glass.
Alors que les Giants n’ont même pas atteint les play-offs, les Royals, eux, ont tour à tour éliminé les Houston Astros (3-2) et les Toronto Blue Jays (4-2).
Les Mets, malgré la fièvre bleue et orange qui s’était emparée de New York, ont raté, eux, l’occasion d’ajouter un troisième titre à leur palmarès (1969, 1986). Ils restent dans l’ombre de leurs rivaux honnis, les New York Yankees,
équipe la plus titrée de l’histoire de la Ligue majeure de baseball qui a offert à New York son dernier titre, en 2009.