Depuis 2004, l’aviron français n’a plus décroché de titre olympique. A Rio, il espère deux à trois médailles et pense qu’il peut retrouver l’or grâce notamment au deux de couple poids léger.
La France peut rêver d’une médaille d’or en deux de couple poids léger car la domination française est impressionnante cette année. Le duo formé de Jérémie Azou et Pierre Houin a remporté deux étapes de Coupe du monde cette saison. La qualification pour les Jeux olympiques de Rio (5-21 août) a été acquise après le succès aux Mondiaux en septembre 2015 de Jérémie Azou et Stany Delayre, coéquipiers depuis 2012. Cependant, le jeune Pierre Houin (22 ans) est arrivé sur le circuit et a obtenu de meilleurs résultats que Delayre en individuel. Après des essais convaincants avec Azou en duo, la Fédération française d’aviron (FFA) a donc décidé de le sélectionner pour le deux de couple poids léger aux JO. En effet, et c’est là qu’est la spécificité de l’aviron, ce sont les bateaux qui sont qualifiés pour les Jeux et pas leur équipage. D’où le fait que Delayre ait dû laisser sa place à Houin.
Les femmes font leur retour aux JO
La France peut aussi espérer des médailles chez les hommes avec le quatre sans barreur poids léger, médaillé de bronze aux Mondiaux 2015, ou le deux de pointe. Le deux sans barreur, mené par Germain Chardin et Dorian Mortelette, tentera de remporter enfin l’or mais la tâche s’annonce compliquée face à l’embarcation Eric Murray-Hamish Bond. Les deux Néo-Zélandais n’ont pas connu la défaite depuis 2009. Aux Mondiaux, l’équipe de France féminine d’aviron a réussi à qualifier deux embarcations pour Rio et fera son retour après l’échec de 2012 où elle n’avait pas réussi à se qualifier. Les Bleues peuvent même viser une médaille grâce au deux de couple d’Hélène Lefebvre et Elodie Ravera-Scaramozzino. Le duo est en constante progression, avec notamment une troisième place lors de l’étape de Coupe du monde à Poznan à la mi-juin, et pourrait rapporter une médaille aux femmes pour la première fois depuis 1996 et Atlanta.
Sébastien Crouzol