Le Saoudien Yazeed Alrajhi (Toyota) a brisé l’hégémonie des Mini sur le Dakar. Il remporte la 8e étape auto dimanche à Iquique (Chili), devant deux pilotes du constructeur allemand, l’Argentin Orlando Terranova et le Qatari Nasser Al-Attiyah, le leader au général.
Le pilote saoudien, qui dispute le Dakar pour la première fois, a devancé Orlando Terranova de 1 minute 12 secondes et Nasser Al-Attiyah de 2 minutes 36 secondes, le dauphin au classement général, le Sud-Africain Giniel de Villiers, sur Toyota également, finissant lui au pied du podium.
Déjà trois fois sur le podium, Alrajhi découvre la plus haute marche avec cette huitième étape entre Uyuni (Bolivie) et la côte chilienne, longue de 806 km, dont 510 chronométrés. Une consécration pour ce pilote qui aurait dû prendre le départ du Dakar en 2014, avant d’être contraint à l’abandon pour une blessure au dos. Avec cette victoire il conforte encore sa 3e place au général, avec 28 minutes d’avance sur la Mini du Polonais Holowczyc.
Vainqueur du rallye d’Egypte en mai, le Saoudien a il est vrai un copilote de choc avec l’Allemand Timo Gottschalk, vainqueur du Dakar 2011 aux côtés de… Al-Attiyah, toujours leader au classement général.
Si la domination de Mini était évidente au niveau des étapes, avec trois victoires pour l’Argentin Orlando Terranova, trois pour Al-Attiyah, et une pour le Russe Vladimir Vasilyev, ce n’est pas le cas au général, où le vainqueur du Dakar 2011 est toujours talonné par deux Toyota, celle du Sud-Africain Giniel de Villiers, vainqueur en 2009, et quatrième dimanche, et celle d’Alrajhi. Ce trio se tient en moins de 20 minutes. La Mini du Polonais Krzysztof Holowczyc, quatrième, est reléguée à près de 55 minutes.
Stéphane Peterhansel (Peugeot), toujours 8e au général, a terminé 7e de l’étape du jour, disputée sur 806 km dont 510 km chronométrés. Pour la gagne, à moins d’un miracle, c’est déjà perdu, avec une huitième place au général, à plus d’1 h 50 min. Quant à Cyril Despres, c’est toujours l’apprentissage, avec près de 40 minutes perdues dimanche, et déjà plus de 14 heures de retard sur Al-Attiyah au général.
Lundi les autos profiteront de leur première et dernière journée de repos sur le Dakar, avant l’arrivée samedi à Buenos Aires.