Le Conseil d’Etat a suspendu l’athlète Ophélie Claude-Boxberger pour quatre ans, soit deux ans de plus que ce qu’avait décidé la commission des sanctions de l’AFLD, pour avoir été contrôlée positive à l’EPO en septembre 2019.
L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) avait réclamé huit ans de suspension et avait fait appel devant le Conseil d’Etat de la décision de la commission des sanctions, instance indépendante, de prononcer une sanction de deux ans. L’athlète a déjà purgé deux ans d’interdiction et avait fait son retour à la compétition en novembre dernier en remportant les 10 km de Colmar. Elle est désormais interdite de compétition pour deux nouvelles années
L’AFLD s’est dite dans un communiqué « satisfaite » que le Conseil d’Etat applique la sanction de quatre ans « au titre de la présence d’EPO ». L’AFLD, désormais pourvue de pouvoirs d’enquête, estime par ailleurs que ceux-ci lui permettront à l’avenir de « mieux établir les falsifications rencontrées dans les procédures antidopage ».
De son côté l’entourage de l’athlète dénonce « un acharnement de l’AFLD ».