C’est un pari audacieux de World Athletics : programmer les finales du 100 m féminin et masculin à seulement sept minutes d’écart, dimanche (15h13 et 15h20, heure française). Un double temps fort inédit qui lancera en fanfare les Championnats du monde d’athlétisme de Tokyo.
Chez les femmes, Julien Alfred tentera de confirmer son sacre olympique acquis à Paris en 2024. La sprinteuse de Sainte-Lucie, revenue après cinq semaines d’absence cet été, doit composer avec une concurrence féroce. En particulier celle de l’Américaine Melissa Jefferson-Wooden, médaillée de bronze aux JO et invaincue cette saison, que beaucoup voient favorite.
Côté masculin, Noah Lyles, champion olympique et mondial en titre, vise un doublé historique malgré une préparation perturbée par une entorse à la cheville. Le sprinteur américain devra se méfier des Jamaïquains Kishane Thompson, auteur du meilleur chrono mondial en 9’’75 et battu d’un souffle aux JO, ainsi qu’Oblique Seville, impressionnant fin août à Lausanne où il avait surclassé… Lyles lui-même. Le spectacle s’annonce électrique.