Il y a un peu plus d’une semaine, le Kenyan Eliud Kipchoge a battu le record du monde du marathon avec un chrono impressionnant de 2 heures 1 minutes et 39 secondes. Une performance établie lors du marathon de Berlin. Une semaine après, l’homme revient sur cette performance exceptionnelle.
Eliud Kipchoge, comment vous sentez-vous après cet exploit ?
« Je n’ai pas de mots pour décrire cette journée. Je suis vraiment heureux, je me sens vraiment bien, d’avoir couru un record du monde en 2 heures 1 minutes et quelques secondes. Je suis très reconnaissant à tous ceux qui travaillent avec moi, je peux dire que ma reconnaissance va à mon coach Patrick Sang. »
Etes-vous surpris par votre temps ?
« Je croyais fermement que j’allais battre le record du monde, mais je ne savais pas que j’allais courir en 2 heures une minute et quelque. Quand j’ai vu sur les temps intermédiaires que j’avais une possibilité de faire deux heures une minute, ça a décuplé mon énergie. Aujourd’hui, mon esprit était vraiment concentré sur le temps et je savais qu’il était impossible que le record m’échappe. »
Pourtant vous avez dû courir les 17 derniers kilomètres seul, après l’arrêt de votre lièvre…
« Ca ne s’est pas passé selon mon plan, parce que j’avais prévu que mon dernier lièvre reste avec moi jusqu’au 30e kilomètre. C’était pas de chance mais il fallait que je garde la foi. C’était dur. Mais j’étais préparé pour courir ma propre course, j’avais confiance dans le plan établi avec mes entraîneurs et mon coach. C’est ça qui m’a poussé dans les derniers kilomètres. Je me suis entraîné tellement bien pour cette course et j’avais une confiance totale dans le programme établi par mon coach. »
Quel est maintenant votre prochain objectif ?
« J’ai déjà couru en 2 heures, puis en 2 heures une minute. La prochaine fois il faut que je cours en 2 heures deux minutes, comme ça j’aurais fait 2h, 2h01, 2h02, 2h03, 2h04 et 2h05 (rires). »
Propos recueillis en conférence de presse