La Fédération internationale d’athlétisme a décidé de maintenir la suspension de la Russie pour « dopage institutionnalisé », en vigueur depuis novembre 2015.
Le Congrès de World Athletics a salué les « constants progrès » effectués par la Fédération russe (Rusaf) pour « satisfaire les conditions posées pour sa réintégration », mais n’a pas levé cette suspension. La Rusaf a pourtant mis en place un « plan de réintégration », qui prévoit la reconnaissance d’actes répréhensibles passés, la création d’un département antidopage indépendant, ou encore un encouragement aux lanceurs d’alerte. Mais cela n’a pas suffi.
Il faut dire qu’au delà du dopage institutionnalisé découvert en Russie, l’agence nationale antidopage Rusada a été sanctionnée fin 2019 par l’Agence mondiale antidopage pour avoir truqué les fichiers informatiques du laboratoire antidopage de Moscou.
L’athlétisme russe reste donc suspendu. Mais des athlètes russes peuvent participer au compétition sous bannière neutre. Un dispositif qui avait été menacé en 2019 après de nouvelles révélations, mais qui est resté en vigueur grâce au « plan de réintégration » mis en place par Rusaf.