Des cadres sont blessés, d’autres sont en méforme. La délégation française pour les championnats du monde d’athlétisme qui s’ouvrent ce vendredi à Londres est la plus faible alignée sur un grand championnat depuis très longtemps. Mais quelques espoirs demeurent.
Le total de 6 médailles glanées par l’athlétisme françaix aux jeux Olympiques de Rio sera très difficile à atteindre. Du reste, la moisson de Rio était la plus prolifique depuis les JO de… 1948 ! Pour ces Mondiaux qui auront lieu à Londres du 4 au 13 août, il faudra faire profil bas. Deux de nos principales chances de médailles, Bascou et Gueï, sont forfait. Quant aux leaders que sont Lavillenie, Vicaut, Lemaitre ou Robert-Michon, ils sont en toute petite forme cette saison.
Mayer, meilleure chance pour l’or
La Fédération ne se fixe aucun objectif de médailles. Il faudra miser sur de bonnes surprises. Kevin Mayer peut en créer une. A l’inverse de ses glorieux partenaires de l’équipe de France, le vice-champion olympique du décathlon n’a connu aucune blessure depuis l’été dernier. Et cerise sur le gâteau, Ashton Eaton a pris sa retraite.
On peut espérer que Renaud Lavillenie saura aussi se montrer présent le jour J, malgré sa saison plus que moyenne. Se blessure contractée l’hiver dernier n’est plus qu’un mauvais souvenir. S’il est loin de son record du monde (6,16 m) depuis le début de la saison, il reste sur le papier le meilleur perchiste du plateau.
On surveillera aussi le 3000 m steeple pour lequel Mahiedine Mekhissi fera partie des favoris. Sans oublier le 110 m haies où un Français peut en cacher un autre. En l’absence de Bascou et Martinot-Lagarde, Garfield Darien pourrait tirer son épingle du jeu.