Mardi, le président de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU), David Howman, a publié une déclaration dénonçant le dopage à grande échelle qui sévit actuellement au Kenya et implique des personnes ayant une expérience médicale.
Selon le président de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU), David Howman, le Kenya est confronté à un dopage à grande échelle organisé par des personnes ayant une expérience médicale. « C’est une menace sérieuse contre notre sport », a-t-il déclaré dans un communiqué. L’AIU travaille avec le gouvernement kenyan, sa fédération d’athlétisme et son agence anti-dopage pour combattre cette crise. La récente suspension pour huit ans de la coureuse Eglay Nalyanya et celle de Betty Wilson Lempus ont mis en lumière les similitudes dans les explications et les preuves présentées par les athlètes.
Les documents médicaux fournis pour appuyer leurs dires ont également été falsifiés. Les médecins cités étaient fictifs et aucune athlète n’a reçu d’injection. « Il semblerait que l’élite des athlètes kenyans bénéficie de l’aide d’une ou plusieurs personnes, y compris quelqu’un possédant d’importantes connaissances médicales. Cela ne se limite pas à un seul cas », a ajouté l’AIU, citant le panel d’experts.
Athlétisme : le Kenya accusé de dopage à grande échelle
— Le Parisien | sport (@leparisiensport) April 4, 2023
➡️ https://t.co/Lil5eooHW8 pic.twitter.com/rqHJ22G6lT