Earvin Ngapeth est soupçonné d’avoir frappé un contrôleur de la SNCF. Il a été entendu par la police en audition libre.
Alors que le volley-ball français a atteint son paroxysme, avec la victoire de l’équipe de France en Ligue Mondiale dimanche dernier, Earvin Ngapeth a probablement tout gâché. Accusé d’avoir agressé un contrôleur d’un TGV Paris-Bordeaux, deux jours après avoir été élu MVP de la compétition remportée par les Bleus, Ngapeth a été entendu par la police lors d’une audition libre. La SNCF a affirmé avoir déposé plainte, sans préciser l’identité du joueur.
Selon une source proche de l’enquête, Ngapeth aurait demandé au contrôleur de retarder le départ du TGV pour attendre l’un de ses amis, en retard. La discussion se serait envenimée et le joueur aurait alors frappé le contrôleur. Ce dernier a été blessé à l’arcade sourcilière, selon l’Unsa, le deuxième syndicat de la SNCF, qui a dénoncé des actes inqualifiables.
Ce n’est pas la première que Earvin Ngapeth a des ennuis avec la justice. En
décembre, le joueur de Modène, a été condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Montpellier pour une rixe dans une boîte de nuit en août 2013. En 2010, alors âgé 19 ans, il était devenu le paria du volley français : il avait été débarqué de l’équipe de France en plein Mondial en Italie, coupable d’avoir insulté le sélectionneur de l’époque, Philippe Blain. Quelques mois après le fiasco de l’équipe de France de foot au Mondial en Afrique du Sud, l’affaire avait fait grand bruit et Ngapeth était devenu le Nicolas Anelka du volley.