Les volleyeurs français ont renversé le Brésil 3 à 2 (19-25, 19-25, 25-22, 25-21, 17-15) dans une ambiance digne d’une finale, dimanche à Paris-Coubertin, après avoir été menés 2 sets à 0 et avoir sauvé deux balles de match dans le tie-break.
Cette victoire efface l’échec concédé de justesse la veille, 15-13 au cinquième set, à Tours, et gonfle la confiance des Bleus à un mois (9-18 octobre) d’un Euro où ils viseront le podium, et pourquoi pas sa plus haute marche au vu de ce qu’ils ont montré. Elle prouve que leur triomphe en juillet à la Ligue mondiale, où ils avaient déjà terrassé les Brésiliens dès le premier jour, devant le public de Rio, en route vers le premier titre international de leur histoire, n’était pas qu’un feu de paille.
Les remplaçants ont mis le feu
Fatigués par leur longue lutte de la veille, les Bleus ont pourtant largement été dominés dans les deux premiers sets. Craignant le coup de mou, l’entraîneur du Brésil avait pris les devants en lançant ceux qui avaient le moins joué à
Tours. Laurent Tillie s’y est résolu lui aussi à partir du troisième set. C’est avec pratiquement toutes les doublures sur le terrain, et la star Earvin Ngapeth sur le banc, que les Bleus ont retourné le match. Ils ont retrouvé leurs vertus en défense, leur marque de fabrique, pour pousser les Sud-Américains, N.1 au classement mondial, à la faute au bout d’échanges spectaculaires. Au filet, le gaucher Julien Lyneel, Mory Sidibé et Nicolas Maréchal, le meilleur homme du match avec 15 points, dont quelques services surpuissants, ont apporté le jus qui manquait en début de partie.
Cette grosse victoire en poche, les Français vont pouvoir poursuivre sereinement leur préparation. Après quatre jours de repos, ils prendront la direction de la République tchèque pour trois matches amicaux le week-end prochain, avant un tournoi très relevé en Allemagne avec notamment l’équipe-hôte et la Serbie.