La France s’incline en demi-finale du Mondial de volley face au Brésil, au terme d’un match exceptionnel perdu au tie break, 3 sets à 2 (18-25, 25-23, 23-25, 25-22, 15-12).
Pour la quatrième fois d’affilée, le Brésil, triple champion du monde en titre, disputera la finale du Mondial. Les Bleus ont réalisé un match presque parfait face à la meilleur nation de la planète. A l’image d’un Earvin Ngapeth époustouflant, les Bleus ont rendu coup pour coup aux Cariocas. Mais il a manqué ce petit quelque chose pour que la France réalise la plus grande performance de son histoire.
Comme en 1992
Une fois seulement, la France avait goûté à une demi-finale de Championnat du monde. C’était en 1992. La génération des Stéphane Antiga (aujourd’hui sélectionneur de la Pologne), Frantz Granvorka ou Hubert Henno avait finalement décroché une belle médaille de bronze, qui reste la meilleure performance historique du volley français à ce jour. Les Bleus ont également décroché l’argent de l’Euro à trois reprises en 1987, 2003 et 2009. Se plus belle performance au cours des dernières année et une finale de Ligue mondiale, en 2006.
Des extraits de L’Enfer du dimanche dans les vestiaires !
La génération 2014 pouvait-elle mieux faire ? Il y avait tout lieu de le penser. Tout d’abord parce que l’équipe est menée par un sélectionneur émblématique. Laurent Tillie a d’ailleurs fait le buzz au cours de ce Mondial, lorsqu’on a appris que, pour motiver ses joueurs, il diffusait dans les vestiaires des extraits du film L’Enfer du dimanche, avec Al Pacino !
Ensuite parce que les joueurs-cadre de l’équipe de France étaient au sommet de leur art, à l’image d’un Earvin Ngapeth étincelant, on l’a dit, ou encore de Benjamin Toniutti ou Antonin Rouzier qui est de loin le joueur le plus expérimenté de cette jeune équipe de France (moyenne d’âge : 25 ans), du haut de ses 180 sélections.
La France avait battu le Brésil en 2013
Enfin, parce que le parcours des Bleus au cours de ce Mondial a été exceptionnel : 9 victoires en 11 matches… avant cette demi-finale.