Menée deux sets à zéro, La France s’est qualifiée pour les quarts de finale de l’Eurovolley en battant l’Italie 3 à 2 (23-25, 21-25, 25-19, 25-17, 15-13), à Turin.
Il y a un an au Mondial, les Bleus avaient vécu un tel scénario contraire, puisqu’ils avaient perdu au tie-break contre l’Italie après avoir empoché les deux premières manches. Cette fois, l’issue leur a été favorable, leur permettant de décrocher directement leur place en quarts de finale et d’éviter un match supplémentaire de barrage, ce qui sera le cas pour l’Italie.
Après une entame de feu, grâce notamment à Kevin Le Roux (11 points au total), qui lui permet de mener 12-6, les Tricolores connaissent un gros passage à vide, ne parvenant plus à trouver la mire en attaque ni à contourner le block adverse (16 blocks en tout, dont 7 pour le seul Matteo Piano) et commettant d’inhabituelles fautes de filet. Les Transalpins en profitent pour attaquer le money-time en tête (18-21), conclure ce set initial (23-25) et se détacher d’entrée dans le suivant (5-11 après deux blocks de rang). Malgré les changements effectués par Laurent Tillie, la France reste distancée (18-23). Trois aces de rang de Kevin Le Roux font croire à un improbable retour (21-23), mais l’ancien Cubain Osmany Juantorema y va également de son ace pour permettre à l’Italie de mener deux sets à rien (21-25). Le Pala Vela est aux anges, mais peu à peu, il voit ses favoris s’éteindre, à l’image d’Ivan Zaytsev (35% en attaque), commettre davantage de fautes et surtout subir l’agressivité retrouvée d’une équipe tricolore particulièrement efficace au service (11 aces à 2, dont 5 pour Le Roux et 4 pour Earvin Ngapeth). A 16-16, les Bleus placent une accélération, Antonin Rouzier conclut cette manche sur un block-out (25-19). Les hommes de Laurent Tillie continuent de faire la course en tête, menant 11-8 puis 22-16, avant d’empocher la quatrième manche 25-17. Place au tie-break et au réveil de l’Italie qui, sous l’impulsion de Juantorena et Filippo Lanza (16 points chacun) font un petit break (5-7), mais ne parviennent pas à se détacher. Au contraire, les Bleus passent en tête (11-10), un ace de Ngapeth puis une ultime faute adverse leur offrent un succès.