Au terme d’un convoyage express, Maître CoQ de Jérémie Beyou est arrivé jeudi aux Sables d’Olonne, avant le grand départ du Vendée Globe.
Parti jeudi à 8h30 de Lorient, l’IMOCA60 Maître CoQ est arrivé moins de cinq heures plus tard aux Sables d’Olonne après un convoyage express auquel a notamment pris part Stéphane Sallé, Directeur Général de Maître CoQ, impressionné par le comportement du bateau : Nous avons eu des conditions idéales pour exploiter au mieux son potentiel, à savoir 25-30 nœuds de vent et une mer assez plate. J’ai rarement vu le compteur en-dessous de 23-24 nœuds. Moi qui n’avais pas navigué sur Maître CoQ depuis un an, je n’ai pas retrouvé le même bateau, il paraît beaucoup plus léger et maniable, il dispose d’une capacité d’accélération que je ne lui connaissais pas avant.
Maître CoQ a retrouvé la place sur le ponton de Port Olona qu’il occupait en juin dernier après la victoire de Jérémie Beyou sur la transat New York – Vendée (Les Sables d’Olonne). Pendant les trois semaines qui séparent l’ouverture du village officiel des Sables d’Olonne ce samedi 15 octobre, du départ de la huitième édition du Vendée Globe le 6 novembre à 13h02, Jérémie Beyou a un programme très précis. L’objectif est de laisser une place importante à la rencontre avec le public, les salariés, les partenaires et les médias, tout en gardant en tête qu’au bout de ces trois semaines, il y a un bonhomme qui part tout seul sur son bateau pour essayer de gagner une course de trois mois !, explique le skipper. La première semaine sera la plus chargée, avec des réunions avec l’organisation de course, des rendez-vous médias, des séances de dédicaces pour le public. Le skipper sera « off » la seconde semaine, qui correspond aux vacances scolaires, ce qui lui permettra de la passer en famille, tout en restant physiquement actif. Je vais rester aux Sables mais je ne viendrai pas sur le bateau. J’ai amené mes planches de surf et de paddle, un vélo, mon matériel de kite… Je veux éviter de prendre un rythme de terrien. L’objectif est de continuer à faire de l’exercice et de « bouffer de l’embrun », parce que c’est super important d’être en forme au moment du départ pour ne pas passer à côté du début de course. Dans le même ordre d’idée, le skipper effectuera deux sorties en mer à bord de Maître CoQ les 21 et 31 octobre pour garder la main, remettre en route et vérifier une dernière fois tous les systèmes. La troisième semaine sera consacrée en bonne partie aux sollicitations médiatiques. Jérémie Beyou passera véritablement en mode course lors des trois jours précédant le départ, pleinement concentré sur la météo et le départ en lui-même.