Les 14 concurrents de ce warm-up du Vendée Globe ont quitté North Cove Marina en parade en guise d’au revoir aux New-Yorkais pour cette première édition de la New York – Vendée (Les Sables d’Olonne).
À 17h, heure française, la flotte des 14 IMOCA60 de la Transat New York – Vendée (Les Sables d’Olonne) a paradé une dernière fois sur l’Hudson River. Après un dernier salut à la Statue de la Liberté, les coureurs se sont dirigés vers la bouée Ambrose Light, à 20 milles (37 km) de là, pour prendre le départ de cette transat ouest-est (c’est le point de départ de tous les records de l’Atlantique Nord d’ouest en est, ndlr). L’incessant trafic maritime aux abords de la Grosse Pomme ne permettait pas de donner un départ sous le pont de Verrazano, situé à la sortie de l’Hudson River, dans de bonnes conditions de sécurité.
Les skippers avaient le sourire ce matin en embarquant sur leurs engins de course. Les prévisions météorologiques tablent en effet sur un flux de secteur sud puis ouest (portant donc) se renforçant progressivement avec des vents forts attendus mardi : des conditions propices à la vitesse, à la glisse, sur une route presque directe vers les Sables d’Olonne. La puissance de ces bateaux, les accélérations et les coups de frein des foilers vont faire la vie dure aux solitaires. Leur objectif à tous : prendre la mesure de leurs machines et de celles de leurs concurrents, tenir les moyennes les plus élevées possible dans la durée, sans cependant risquer de compromettre leur Vendée Globe.
J’ai hâte de voir ce que va donner cette confrontation. Nous allons avoir des conditions très proches de celles des mers du sud. C’est un bon test pour le bateau, le skipper, les choix techniques… Cela devrait apporter quelques réponses aux questions qui se posent aujourd’hui, commente Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII). Ça va être un sprint. Il ne faudra pas avoir de problème technique parce que cela se paiera cash : il n’y aura pas trop d’occasions de se refaire, continue Sébastien Josse (Edmond de Rothschild). Les premiers sont attendus dans neuf jours de l’autre côté de l’Atlantique.