La France est à la recherche d’un titre olympique en tir depuis Franck Dumoulin au pistolet aux Jeux olympiques de Sydney en 2000. Plusieurs tireurs français ont des chances de médailles au Brésil.
Gilles Muller, le directeur technique national, souhaite que les onze tireurs engagés aux Jeux olympiques de Rio (5-21 août) ramènent deux médailles, comme à Londres en 2012 (une en argent et une en bronze), mais il ne préfère pas parler de titre. Pourtant, Céline Goberville, double championne d’Europe en 2011 et 2013, est une candidate sérieuse pour le titre olympique au pistolet à 10 m. La médaillée d’argent aux JO de 2012 compte bien grimper sur la plus haute marche du podium cette année. La plus grande chance de titre olympique se nomme Jean Quiquampoix au pistolet à 25 m. Âgé de 20 ans seulement, le jeune homme possède déjà un beau palmarès. Il a notamment remporté la finale de la dernière Coupe du monde de vitesse olympique au pistolet et le titre de champion du monde junior en 2014. De quoi en faire un candidat sérieux à la médaille d’or. Les autres chances de médailles sont Valérian Sauveplane dans l’épreuve de carabine à 50 m trois positions ou Anthony Terras en skeet (tir sur des plateaux d’argile avec un fusil de chasse), vice-champion du monde 2014 et 2015 et médaillé de bronze à Pékin en 2008.
Une lutte à trois
Trois nations vont se battre pour les titres olympiques. Il s’agit des Etats-Unis, de la Corée du Sud et de la Chine. Cette dernière souhaite retrouver la première place du classement des médailles après sa quatrième position à Londres. Plusieurs tireurs tenteront d’obtenir un troisième titre olympique d’affilée. Jin Jong-oh va essayer de le réaliser au pistolet à 50 m et le Sud-coréen voudra aussi faire le doublé au pistolet 10 m. L’Américain Vincent Hancock tentera lui aussi le triplé en skeet, tout comme la Chinoise Guo Wenjun au pistolet à 10 m. Matthew Emmons cherchera, quant à lui, à enfin décrocher un titre olympique en carabine à 50 m trois positions après avoir obtenu la médaille d’or en carabine à 50 m en position couchée à Athènes en 2004.
Sébastien Crouzol