Après son élimination surprise face à l’Australien Nick Kyrgios, Rafael Nadal refuse d’y voir un drame, pressé d’aller maintenant à la plage.
Comment analysez-vous cette défaite ?
Le truc c’est que sur cette surface, quand l’adversaire se met à servir très fort, vous avez des problèmes. Je ne pense pas avoir vraiment mal joué. Mais c’est le jeu sur herbe. Je pense que j’étais meilleur que lui dans les 2e et 3e sets mais je n’ai pas été capable de convertir mes occasions. Sinon, je pense qu’il a vraiment mieux joué que moi. Je ne suis pas en colère car je n’ai perdu qu’une fois mon service et je me suis créé des occasions. Mais je n’ai pas su lire son service ni été capable de renvoyer plus souvent dans le court. On n’a fait chacun qu’un seul break. Dans les jeux décisifs, il a mieux servi que moi. Cela arrive quand vous n’avez rien à perdre. Vous pouvez jouer comme ça. En général, à partir des quarts, vous jouez contre les meilleurs, les matches deviennent plus logiques. Les joueurs classés jouent leur jeu, normalement, ils ne pratiquent pas un jeu à risque un peu foufou. C’est vrai que cela rend les choses un peu plus compliquées pour moi qu’avant. Félicitations à Kyrgios, maintenant, c’est plage à Majorque pour moi et je vais profiter quelques jours de la famille et des amis.
Quel bilan faites-vous de votre tournoi ?
Je suis satisfait avec ce que j’ai montré ici. Tous mes matches ont été compliqués contre des adversaires qui ne m’ont pas laissé vraiment jouer. Je me suis battu jusqu’au bout à chaque fois et j’ai été capable de bien jouer sur cette surface. Ce que je n’avais pas été capable de faire les deux dernières années. J’ai fait de mon mieux. Cette année, mon genou a tenu et j’ai pu rivaliser. Pas tant que ça aujourd’hui, mais c’est comme ça. J’ai perdu, ce n’est pas un drame. Cela n’a rien à voir avec la surface, même si c’est évident que cela rend les choses plus dangereuses pour tout le monde. Ce n’est pas non plus à cause de la pression. J’ai gagné Roland, je fais une bonne saison et je joue bien.