Andy Murray a remporté Wimbledon, dimanche, contre Milos Raonic (6-4, 7-6 (7/3), 7-6 (7/2)). C’est la deuxième fois que le Britannique s’impose sur le gazon londonien.
C’était écrit. Dimanche, Andy Murray a remporté pour la deuxième fois de sa carrière le tournoi de Wimbledon en dominant Milos Raonic, 7e mondial, en trois sets serrés 6-4, 7-6 (7/3), 7-6 (7/2). Murray a proposé un jeu solide de bout en bout, avec une qualité de retour et une résistance dans les échanges qui ont posé de gros problèmes au Canadien, malgré ses coups de canon au service.
C’est le troisième Grand Chelem remporté par l’Ecossais, qui avait durant ce tournoi profité de l’élimination précoce de Novak Djokovic, pour devenir favori de la compétition en compagnie de Roger Federer. Mais le Suisse avait subi la loi de Raonic en demi-finale et la finale attendue n’a pas eu lieu.
Sur le Centre court, Murray n’a pas failli sous la pression. Au contraire, il a contenu à 8 aces le bombardier Raonic, qui en avait fait pleuvoir 23 sur Federer. Murray, en fin relanceur, ne lui a pas laissé exprimer son jeu. Même les missiles au service du Canadien, dont l’un flashé à 236,5 km/h (2e plus rapide de l’histoire à Wimbledon), n’auront eu que peu d’impact. Après avoir breaké dans le 7e jeu (4-3) Murray bouclait la première manche en 41 minutes, en ne subissant qu’un ace et 9 coups gagnants de Raonic. Dans la deuxième manche, Murray ne commettait que deux fautes directes mais Raonic parvenait à sauver quatre balles de break. Dans le jeu décisif, Murray faisait la différence, avec des coups de grande classe dont un revers long de ligne qui prenait à contrepied Raonic (5-1).
Dans le dernier tie-break, il a fini par écoeurer son adversaire par sa solidité. Il pouvait alors laisser échapper des larmes, sous les yeux de son imperturbable coach, Ivan Lendl. Il y a un mois, cette légende du tennis était revenu aux côtés de Murray pour l’aider à regagner un grand titre. Mission réussie.