Novak Djokovic savourait sa victoire dans sa meilleure finale de Grand Chelem, mais également la plus spéciale, à Wimbledon.
Il s’était mis à douter. Par trois fois il avait échoué à inscrire son nom au palmarès d’un nouveau Grand Chelem après sa victoire en Australie en janvier 2013. Battu par Andy Murray à Wimbledon puis par deux fois pas Rafael Nadal à l’US Open puis à Roland-Garros il y a quelques semaines, Novak Djokovic a vaincu le signe indien. Trois ans plus tard, il a de nouveau conquis le gazon de Wimbledon. C’est ma finale la plus spéciale en Grand Chelem, a admis le Serbe, victorieux de Roger Federer au terme d’un combat épique en cinq sets (6-7, 6-4, 7-6, 5-7, 6-4).
Pouvoir battre l’un de mes plus grands rivaux sur un court dont il a été si longtemps le propriétaire a provoqué mes larmes de joie. J’ai été submergé par l’événement. À ce moment de ma carrière, que ce trophée arrive, après tant de défaites de suite qui m’avaient fait commencer à douter… j’en avais énormément besoin, a-t-il ajouté. Un succès rendu encore plus spécial par l’intensité du match. Sincèrement, ça été la meilleure finale de Grand Chelem à laquelle j’aie participé en termes de qualité de jeu, a même assuré le Joker, qui a dû déployer ses meilleures qualités mentales pour ne pas craquer.
Au cinquième set, je me suis simplement concentré sur l’instant présent, sur les choses sur lesquelles je pouvais avoir de l’influence. Quand vous fournissez autant d’efforts, physiques ou psychologiques, c’est normal que des pensées positives ou négatives vous traversent l’esprit, surtout vers la fin. L’expérience joue alors son rôle et tout le travail effectué en amont avec votre équipe aussi. C’est exactement dans ces moments-là qu’il faut retrouver son calme. Celui qui est redevenu numéro 1 mondial au classement ATP publié ce lundi pense avoir été à son meilleur niveau Émotionnellement, physiquement, mentalement, j’étais au top de mes capacités. De quoi partir en vacances et se marier l’esprit tranquille.