Jo-Wilfried Tsonga va-t-il se réconcilier avec l’US Open ? Le N.1 français aborde Flushing Meadows fort de sa démonstration à Toronto et espère réussir, enfin, un beau parcours à New York. Pour son entrée en en lice, le 10e joueur mondial a concédé un set à l’Argentin Juan Monaco.
Jo-Wilfried Tsonga est qualifié pour le deuxième tour de l’US Open en éliminant l’Argentin Juan Monaco en quatre manches 6-3, 4-6, 7-6 (2), 6-1.
Flushing Meadows a rarement souri à Tsonga, mais le 10e joueur mondial ne lui en veut pas. C’est le Grand Chelem qui me réussit le moins, mais il n’y a aucune raison que je ne fasse pas de bons résultats ici. J’ai remporté le tournoi en juniors (en 2003). Avant d’être sur le circuit pro, mes meilleur souvenirs étaient ici, rappelle-t-il. En cinq participations au 4e Grand Chelem de l’année, son meilleur résultat reste un quart de finale, perdu contre Roger Federer en 2011 alors qu’il a disputé une finale à Melbourne (2008), une demi-finale à Roland-Garros (2013) et deux autres à Wimbledon (2011 et 2012). Il y a des années où je ne suis pas venu, d’autres où je revenais de trois mois d’arrêt, c’est plutôt un concours de circonstances, car les conditions ici me plaisent beaucoup, poursuit-t-il pour expliquer ce paradoxe des résultats relativement modestes dans un tournoi qu’il dit apprécier.
Avant le rendez-vous de New York, Tsonga fait cette fois figure de prétendant aux premiers rôles. Le Manceau de 29 ans s’est non seulement offert le 2e Masters 1000 et 11e titre de sa carrière, il est aussi rentré dans l’histoire du circuit ATP. Il a fait chuter quatre joueurs du top 10 mondial en moins d’une semaine, dont le N.1 mondial Novak Djokovic et Federer, ce qu’aucun joueur n’avait plus fait depuis 2002. Malgré cet exploit, Tsonga se présente toujours comme un outsider à cause de sa défaite d’entrée à Cincinnati deux jours après son sacre canadien. Je suis sur la bonne voie, mais la route est encore longue, prévient-il.