Après Melbourne en janvier, Paris en juin et Londres en juillet, Serena Williams veut faire chavirer New York et l’US Open (31 août-13 septembre) pour entrer un peu plus encore dans l’histoire du tennis féminin. Elle
Serena Williams fait la loi à Flushing Meadows depuis 2012. Quand j’étais enfant, l’US Open était vraiment le tournoi que je rêvais de gagner, a-t-elle rappelé cette semaine. Après, j’ai rêvé de faire le Grand Chelem, mais c’était juste un rêve, je ne me suis jamais cru capable d’en être si proche. En cas de succès, elle sera seulement la quatrième joueuse de l’histoire à avoir remporté les quatre tournois majeurs la même année, la première depuis l’Allemande Steffi Graf en 1988.
Avec le forfait Maria Sharapova, l’Américaine est encore plus favorite qu’hier. Son dernier revers à Flushing Meadows remonte à la finale de l’édition 2011. L’opposition, trop inconstante comme la N.2 mondiale Simona Halep ou Petra Kvitova, paraît incapable de la stopper. Sa plus grande rivale, c’est elle-même, a admis le Français Patrick Mouratoglou, son entraîneur depuis 2012. Cette année, Serena Williams n’a concédé que deux défaites en 2015.