Le numéro 2 suisse Stanislas Wawrinka vit dans l’ombre de Roger Federer et du Big Four du tennis mondial. A nouveau en finale d’un tournoi du Grand Chelem, le Suisse, vainqueur de l’Open d’Australie 2014, n’a pourtant pas grand chose à envier à ses concurrents. Mais opposé à Novak Djokovic en finale de Roland-Garros, il sera encore une fois dans la peau d’un outsider.
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Après avoir brisé le rêve de finale de Jo-Wilfried Tsonga, Stanislas Wawrinka tentera cet après-midi de détruire celui du Serbe Novak Djokovic, numéro 1 mondial, de gagner le seul tournoi du Grand Chelem qui manque à son palmarès. Ses chances existent, mais elles sont faibles, alors que le Serbe a remporté 17 des 20 confrontations l’ayant opposé au Suisse.
Pour se raccrocher aux branches, Wawrinka peut se dire que la terre battue n’est pas la surface préférée de Djokovic. Ce n’est pas la sienne non plus, mais Andy Murray, en demi-finale, a montré que le numéro 1 mondial pouvait être bousculé. Le Suisse a en outre bénéficié de davantage de temps de récupération puisque le Serbe a dû passer encore un peu de temps hier sur le court samedi pour achever sa demi-finale. Le bourreau de Tsonga n’oublie pas non plus qu’il avait fallu cinq sets à Djokovic pour le dominer en Australie, lors de leur unique duel en 2015.
C’est plutôt mince pour espérer renverser un joueur qui règne sur la saison de tennis après l’avoir emporté en Australie, mais aussi à Indian Wells, Miami, Monte-Carlo et Rome. Il a également gagné tous les grands tournois depuis octobre dernier avec Paris-Bercy et le Masters fin 2014.
Des statistiques effrayantes que Wawrinka doit évacuer de son esprit. En remportant l’Open d’Australie en 2014, le Suisse s’est débarrassé du poids encombrant de l’attente d’un premier titre en Grand Chelem. Depuis, il fait partie du club et ne fait aucun complexe face aux meilleurs joueurs du monde. Depuis j’ai gagné un Masters 500, un Masters 1000, la Coupe Davis et j’ai refait une demi-finale en Australie. J’ai de bons résultats, rappelle-t-il. Mon palmarès est à des années-lumière de ceux du Big four, mais je les bats de temps en temps. Quand j’entre sur le court, c’est pour les battre, je sais que j’en suis capable.