Avant de disputer un nouveau match de Coupe Davis et débuter la campagne avec l’Equipe de France, Lucas Pouille a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse.
Avez-vous tous longtemps hésité avant de participer à une nouvelle campagne ?
« Fallait-il y retourner tous pour la regagner une seconde fois ? Nous devions prendre une décision. Le fait que tout le monde réponde présent avec envie, cela poussait à y aller, à revivre ces moments tous ensemble. Revoir ce film de notre parcours de l’année dernière à notre arrivée ici, cela nous a motivés à 200%. Et puis, porter le maillot bleu a toujours été un rêve de gamin. L’enlever aussi vite, cela aurait été dommage. »
La France n’a plus réussi à conserver le trophée depuis 1932. C’est important pour vous d’y parvenir ?
« C’est pour cela que l’on a ré-embrayé. Ce serait fantastique ! On ne veut pas continuer pour perdre au premier ou en quart de finale. On a envie d’aller très loin. Ce serait juste incroyable de la gagner une seconde fois. »
La blessure de Jo-Wilfried Tsonga change-t-elle quelque chose pour vous ?
« Non j’allais quand même jouer le premier match vendredi. Dans tous les cas, il faut essayer de ramener des points, d’apporter le maximum pour l’équipe et la mettre dans la bonne direction. Cela ne change pas les choses. »
Votre prochain adversaire, Thiemo de Bakker, était considéré comme un bon joueur à ses débuts mais a connu des blessures. A quoi vous attendez-vous ?
« C’est quelqu’un de talentueux, qui est capable lorsqu’il est en confiance de remporter des gros matches. La Coupe Davis lui tient à coeur. Quand il la joue, il a vraiment envie de bien faire. Je m’attends à un match très difficile. »
Pensez-vous encore tous les jours ou toutes les semaines à ce match
décisif face au Belge Steve Darcis en finale ?
« Non, sinon ce serait compliqué d’avancer… C’est quelque chose qui maintenant est derrière moi, même si cela a été le plus beau moment de ma carrière jusqu’à présent, un moment très fort personnellement, pour le groupe et avec mes proches. Aujourd’hui, cela me sert pour d’autres matches à haute tension. J’ai encore des flashs quand je revois certaines images. En regardant la vidéo de notre parcours, à notre arrivée ici, j’ai ressenti quelques frissons… C’était un moment très fort qui restera forcément. Mais si je restais centré là-dessus, je n’avancerais pas. »
Propos recueillis lors d’un point presse