Rafael Nadal est tombé sous les coups de Fabio Fognini, la nuit dernière, au 3e tour de l’US Open, au cours d’une soirée marquée par la qualification de trois Français : Jo-Wilfried Tsonga, Benoît Paire et Jérémy Chardy.
L’ancien N.1 mondial menait pourtant deux sets à zéro quand l’imprévisible Italien, 32e mondial, a pris tous les risques et réussi un incroyable come-back. Il s’est imposé (3-6, 4-6, 6-4, 6-3, 6-4)après trois heures et 43 minutes d’un match somptueux. Nadal, retombé au 8e rang mondial, n’aura donc pas dépassé cette année le stade des quarts de finale en Grand Chelem.
Festival des Français
Le deuxième quart du tableau masculin a pris vendredi une franche coloration bleu-blanc-rouge: sur les quatre joueurs en lice, trois sont Français. Il y aura donc au moins un représentant tricolore en quarts de finale la semaine prochaine: il s’agira de Paire ou de Tsonga qui vont s’affronter dimanche. Le vainqueur de ce duel pourrait croiser ensuite la route de Chardy, si ce dernier écarte le tenant du titre Marin Cilic. Le festival français pourrait se poursuivre samedi, puisque Richard Gasquet tentera lui aussi d’atteindre les 8es de finale face à l’Australien Bernard Tomic.
Serena joue avec le feu
Les favoris poursuivent leur parcours, mais ils ont dû s’employer, à l’image de Novak Djokovic et surtout de Serena Williams. Le N.1 mondial a battu l’Italien Andreas Seppi en trois sets (6-3, 7-5, 7-5), mais le match aurait pu basculer d’un côté ou d’un autre, a-t-il admis. Williams, elle, est passée à deux jeux d’une première défaite à Flushing Meadows depuis sa finale perdue en… 2011. Sa compatriote Bethanie Mattek-Sands, seulement 101e mondiale après une succession de blessures, l’a dominée pendant plus d’une heure, avant de craquer dans le dernier set (3-6, 7-5, 6-0). Plus tôt, Venus Williams avait fait tomber une nouvelle tête de série, la Suissesse Belinda Bencic, l’une des deux joueuses qui a battu cette année la N.1 mondiale (6-3, 6-4). Avec un tableau décimé, la mission Grand Chelem de Serena Williams se présente de mieux en mieux… à condition qu’elle arrête de jouer avec le feu.