Drôle de journée à l’Open de Monte-Carlo. Novak Djokovic s’est fait peur contre le Français Gilles Simon, qui a servi pour le match, avant de se reprendre et d’éviter une nouvelle défaite d’entrée. Jo-Wilfried Tsonga, demi-finaliste sortant, a lui été bel et bien éliminé.
Mené 5-4, Novak Djokovic a trouvé les ressources pour débreaker et renversé la situation face à Gilles Simon (6-3, 3-6, 7-5). Le Serbe n’est décidément pas sorti de sa crise de confiance. Rappelons qu’il a perdu trois des quatre titres majeurs en sa possession (Wimbledon et US Open 2016, Open d’Australie 2017) et n’a gagné que deux tournois, l’un au Canada en 2016 et l’autre à Doha en tout début d’année. En Principauté, où il réside, le Djoker veut maintenant embellir une saison jusqu’ici morose.
Simon n’est pas inquiet du tout pour le Serbe. Novak est assez fort pour trouver des solutions, a estimé le Français en faisant un parallèle avec Roger Federer (forfait à Monaco), le meilleur joueur de ce début d’année alors qu’il n’était pas attendu à un tel niveau.
Un boulevard pour Nadal ?
L’absence du Suisse, le niveau peu convaincant de Djoko conjugués aux difficultés du N.1 Andy Murray, qui effectuera son retour de blessure mercredi contre le Luxembourgeois Gilles Muller, élargissent le champ des possibles pour Rafael Nadal, tenant du titre. Le Majorquin, privé d’un titre à l’Open d’Australie et à Miami par Federer, veut redevenir l’ogre de la terre battue et entame sa quête vers la Decima (dixième titre) mercredi contre le Britannique Kyle Edmund. En lice aussi: Stan Wawrinka, lauréat du tournoi en 2014 et un an plus tard de Roland-Garros. Le Suisse peut jouer les trouble-fêtes d’autant que Monte-Carlo a perdu l’un de ses outsiders, Jo-Wilfried Tsonga, demi-finaliste sortant, qu’il aurait pu croiser en quarts de finale. Le nouveau papa, de retour après plus d’un mois d’absence, a chuté d’entrée contre son compatriote Adrian Mannarino (6-7 (3/7), 6-2, 6-3). C’était pendant qu’un papy, l’Allemand Tommy Haas (39 ans), faisait de la résistance contre un Benoît Paire à côté de ses baskets (6-2, 6-3).