Roger Federer prône la tolérance zéro concernant Maria Sharapova, suspendue deux ans pour dopage en raison de la prise de meldonium, a-t-il déclaré jeudi lors du tournoi ATP de Stuttgart où le Suisse effectuait son retour à la compétition.
Elle a bien sûr le droit de se défendre, comme n’importe qui. Mais je suis pour la tolérance zéro a affirmé le Suisse.
Pour sa défense, la Tsarine, cinq fois titrée en Grand Chelem, avait expliqué qu’elle prenait ce médicament sur prescription médicale depuis dix ans pour traiter un déficit en magnésium, une arythmie cardiaque et des cas de diabète dans (sa) famille.
Le jury indépendant mandaté par la Fédération internationale de tennis (ITF) a retenu une suspension de deux ans pour violation du règlement antidopage, et non de quatre ans – si la volonté d’amélioration des performances avait été avérée.
Que ce soit dans un cas ou dans l’autre, je ne vois pas trop la différence. Vous devez être sûr à 100 % de ce que vous prenez, d’en connaître les effets et les conséquences. Si ce n’est pas le cas, vous devez être sanctionné, a estimé Federer. On devrait conserver les échantillons des analyses de sang pendant 10, 15 ou 20 ans pour dissuader les tricheurs potentiels, a ajouté l’homme aux 17 trophées majeurs, qui milite pour des sanctions rétroactives et un éventuel retrait des titres si nécessaire.