En marge du tournoi de Metz, Jo-Wilfried Tsonga s’est exprimé pour la première fois sur le changement de capitaine à la tête de l’équipe de France de Coupe Davis et l’arrivée de Yannick Noah. S’il affirme ne pas avoir de reproche à faire à Arnaud Clément, il estime que Noah incarne clairement la réussite de notre sport.
Dans un premier temps, Jo-Wilfried Tsonga, qui aurait souhaité le départ d’Arnaud Clément, n’avait pas voulu réagir à la nomination de Yannick Noah au poste de capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis. Après ses débuts à Metz, vainqueur difficilement Mischa Zverev (7-6, 6-7, 6-3), le Manceau a finalement accepté de commenter ce changement de capitanat. Je me réjouis. Yannick incarne clairement la réussite de notre sport et je suis sûr qu’il a plein de choses à nous apporter. Aujourd’hui, on a discuté et, quand je parle avec lui, je n’ai même pas besoin de parler, tout ce qu’il me dit, je pourrais le dire, c’est génial !, indique Tsonga. Ce qui ne marche pas en Coupe Davis, de mon point de vue, c’est qu’on n’est pas encore d’assez bons joueurs. Si on a perdu, c’est qu’on était pas au niveau, analyse le Manceau. Personnellement, je pense que c’est beaucoup dans la communication qu’on a péché. Nous, les gars, je pense qu’on a manqué un peu de communication entre nous, a continué le numéro 3 français.
Il a également évoqué sa relation avec l’ancien capitaine, Arnaud Clément, dont on dit qu’il aurait souhaité le départ. Je n’ai pas de reproche à faire à Arnaud, dit Tsonga. C’est quelqu’un qui a beaucoup inspiré mon tennis. Aujourd’hui, on avait des avis divergents sur certains points, comme dans toutes les relations.
Il y a quelque chose qui n’a pas été dans le départ d’Arnaud, a conclu le 17 joueur mondial. Je n’ai pas tous les éléments, c’est difficile pour moi d’émettre un jugement. Mais connaissant Arnaud, s’il est aussi en colère, c’est qu’il y a des choses qui n’ont pas été faites dans le bons sens. L’objectif pour nous, c’est de passer à autre chose. Nous, les joueurs, on est là pour essayer de rapporter le saladier, de donner le meilleur de nous-mêmes. Le reste, ce n’est pas vraiment nos histoires.