Devant les médias, le nouveau capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis Yannick Noah a fait part de ses plans pour redorer le blason des Bleus.
Comme prévu, Yannick Noah a fait face aux médias mardi, suite à sa nomination par la Fédération française de Tennis (FFT) au poste de capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis. Détendu, celui qui a déjà remporté à deux reprises le trophée (1992, 1996), a fait forte impression pour son retour dans le monde de la petite balle jaune. Je suis très honoré. Il s’agit de faire jouer de très bons joueurs ensemble. Il faut les mettre dans les meilleures conditions possibles, a-t-il expliqué. Cela fait des années que ce n’est pas le cas. J’ai cet espoir fou de recadrer et réorganiser tout cela, avec les joueurs. Je suis très confiant.
Pour parvenir à glaner ce trophée qui fuit les Bleus depuis maintenant 20 ans, Noah n’hésitera pas à faire preuve de fermeté. Certains joueurs ont des égos. Mais c’est bien d’avoir des égos. Il faut qu’ils soient au service de l’équipe. Une fois que le cadre est défini, celui qui sort du cadre, il sort. Il n’y a pas d’avertissement. Par le passé j’ai fait preuve d’autorité, je n’aurais pas peur de le faire à nouveau, a-t-il assuré avant d’expliquer ce qui n’est pas allé par le passé : Je sais qu’on aurait pu faire mieux en finale contre la Suisse. Comme contre les Anglais d’ailleurs. Je sais qu’on aurait pu faire mieux en Argentine. J’ai lu ce matin que les joueurs n’arrivaient pas à s’épanouir sur des matches importants en Coupe Davis. La question c’est pourquoi ? Mon travail est de trouver. On est à fond… et pourtant la première échéance est dans six mois !
Première chose, créer un lien de confiance avec ses joueurs : Il faut passer du temps avec eux. On ne parle pas de la même façon à Monfils ou à Gasquet. On a des échanges à avoir. Je ne vais pas vous parler des faiblesses des joueurs. il faut au contraire les travailler et mettre en avant leurs forces. Pour y parvenir, il mettra entre parenthèse sa carrière de chanteur. En espérant que ce nouveau passage à la tête des Bleus sera autant couronné de succès que ces deux derniers passages.