D’Arnaud Clément, capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis, à Gilles Simon, retrouvez toutes les réactions des acteurs de la qualification pour la finale de la Coupe Davis.
Arnaud Clément (capitaine de l’équipe de France): C’est la première fois que tout le monde est bien en forme. J’essaie d’évoluer, j’apprends sur la gestion humaine, à les connaître davantage, même si je les connais déjà bien. La communication est plus facile avec eux, c’est un progrès en soi. Je suis très à l’écoute. Je les suis toute l’année mais ils ne le savent pas. Je suis devant ma télé et je leur envoie un petit texto de temps en temps. Etre en permanence en contact eux, c’est ma façon de fonctionner. Je peux partir avec certaines convictions mais, après, je veux que les joueurs soient convaincus aussi.
Jo-Wilfried Tsonga: J’étais à fond du début à la fin. J’ai tenu mon engagement tout au long du match. J’ai rempli ma part de contrat, j’ai fait un double solide. (finale de 2010) Ca m’a fait beaucoup de mal cette finale, j’étais extrêmement frustré de ne pas pouvoir entrer sur le court. C’est une revanche contre ce moment-là qui a été un moment vraiment difficile dans ma carrière. L’arrivée d’Arnaud (Clément) comme capitaine nous a permis de nous exprimer beaucoup plus. Avec Guy (Forget), le groupe n’était pas facile, on était tous très différents. Arnaud a réussi à faire que l’on communique vraiment entre nous, sans raccourci et sans langue de bois. C’est un groupe qui vit ensemble, qui se raconte des choses et qui dit quand il n’est pas content.
Gaël Monfils: Etre à 100% vendredi était trop dur pour moi. Maintenant, on a un gros groupe, on est tous potes, il ne faut pas l’oublier. On est tous honnêtes les uns envers les autres. On se parle, on est vraiment proches. On est tous lucides sur l’état physique et mental de notre pote. Maintenant, c’est plus facile entre nous parce que je sais que l’autre est capable d’entendre mon discours.
Julien Benneteau: On a toujours dit que notre force c’était le groupe. Ca ne s’est pas vu sur cette rencontre parce qu’on n’a eu besoin que de deux joueurs.
Gilles Simon: Il y a eu un changement de capitaine. Se parler beaucoup plus entre nous était le changement qu’on voulait avec le changement de capitaine. On a compris ce que ça voulait dire de gagner collectivement. Il y a 3-4 ans, pour moi, il n’aurait pas été possible que Gael (Monfils) ne joue pas vendredi. C’était courageux pour nous de laisser Gael sur le banc. Mais Richard (Gasquet) n’y est pas allé par défaut. Il y est allé parce qu’on pensait que c’était lui le meilleur et que c’était lui qui allait ramener le premier point.
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