Double tenant du titre, Novak Djokovic sera le premier à fouler le gazon de Wimbledon (27 juin-10 juillet), en affrontant le Britannique James Ward,177e mondial, lors du 1er tour.
Vainqueur de l’Open d’Australie pour la sixième fois et de Roland-Garros pour la première fois cette année, le N.1 mondial part en quête d’une troisième couronne consécutive à Londres. Présenté comme favori, avec une série de 44 victoires en 47 matchs et 6 trophées en 9 tournois depuis janvier, la place de maître de Wimbledon lui est destinée. Et les prétendants au trône ne sont pas nombreux. Annoncé dans un tableau qui lui est favorable, avec pour premier rival majeur Milos Raonic, tête de série N.6, pour les quart de finale. Sa plus belle rencontre devrait être en demi-finale face à Roger Federer, habitué de Wimbledon qui peut espérer lui aussi obtenir son 8e titre londonien. Son dauphin Andy Murray serait l’homme qui pourrait faire chavirer Djokovic pendant cette compétition. Sur gazon et à domicile, l’Ecossais à l’avantage et pourrait ainsi battre une nouvelle fois le Serbe en finale de Wimbledon.
Mais son véritable ennemi c’est lui-même et Djokovic le sait : Je ne suis pas invincible. J’ai des faiblesses et parfois de mauvais comportements sur le court. Et je demande pardon pour ce que je suis, parce que parfois c’est l’ego qui prend le contrôle. Mais il ne perd pas de vue son objectif pour autant : Remporter les quatre tournois du Grand Chelem dans la même année. Après sa première victoire à Roland Garros et en cas de victoire à Wimbledon il ne lui resterait que l’US Open dont le Serbe est l’actuel tenant du titre. C’est quelque chose qui me motive et me donne encore plus de raisons de m’entraîner avant d’ajouter La situation est totalement différente cette année car j’arrive avec un succès à Roland-Garros pour la première fois. Cela me donne une énorme confiance. J’ai toujours été heureux d’avoir concrétisé mon rêve d’enfant et gagner ce tournoi à trois reprises. Et j’ai toujours ce sentiment d’excitation comme si je venais ici pour la première fois.
Au sommet de sa carrière, comme le Serbe l’explique lui-même, il n’envie pas ses adversaires Je n’aimerais pas être de l’autre côté du filet.
Camille Journet