La médaillée olympique Marlène Harnois, poursuivie pour injures et diffamation publique par la Fédération française de taekwondo, a été relaxée. Elle était poursuivie pour avoir accusé de harcèlement moral la fédération, son DTN Philippe Bouëdo et l’entraîneur national Myriam Baverel.
La Fédération française de taekwondo et Disciplines Associées (FFTDA) a publié mardi un communiqué sur son site internet concernant le jugement. De son côté Marlène Harnois a accueilli l’excellente nouvelle : La vérité l’a emporté. C’est un jugement positif mais juste une satisfaction personnelle, a dit la Québecoise, médaillée de bronze aux JO-2012 de Londres sous les couleurs de la France.
Depuis le 4 juillet, le président de la FFTDA Roger Piarulli et le DTN Bouëdo ne sont plus en poste. Sur le site de la Fédération, Piarulli avait annoncé son retrait du poste de président pour protéger les intérêts de la FFTDA contre les attaques dirigées à leur encontre. Quant à Bouëdo, il avait émis la volonté de se consacrer à ses fonctions à l’international.
En juin 2013, Harnois avait dénoncé auprès de l’AFP des faits de harcèlement dont elle aurait été victime de la part de Mme Baverel, ainsi que du DTN. Le 19 juillet 2013 la FFTDA avait suspendu pour deux ans Marlène Harnois pour propos mensongers. Une enquête avait alors été diligentée par le ministère des Sports. Le rapport avait estimé que Marlène Harnois avait bénéficié d’une prise en charge satisfaisante. Harnois avait retrouvé en octobre 2013 son pays d’origine, le Canada, pour combattre sous les couleurs canadiennes. Mais la FFTDA refusant de la libérer, la championne avait annoncé sa retraite en décembre 2014. Elle s’investit depuis sur des projets associatifs sportifs et culturels en Côte d’Ivoire.