Le slalom d’Aspen, remporté samedi par l’Américaine Mikaela Shiffrin, est rentré dans l’histoire avec ses portes matérialisées, contrairement à la tradition en slalom, par un seul piquet.
Pour la première fois dans un slalom de Coupe du monde, chaque porte, alternativement rouge et bleue, n’était pas constituée par deux piquets, mais par un seul, une innovation surtout visuelle, destinée à faciliter la compréhension de l’épreuve. C’est plus facile pour les spectateurs sur place et les téléspectateurs derrière leur écran de comprendre où les skieurs doivent aller, explique Atle Skaardal, le directeur des épreuves féminines de Coupe du monde au sein de la Fédération internationale de ski (FIS). Avec beaucoup de piquets sur la piste, cela prête parfois à confusion, c’est une façon de rendre la course plus lisible, a poursuivi le Norvégien.
Aspen, avec un second slalom au programme dimanche, sert de laboratoire, tout comme le slalom de Val d’Isère le mois prochain pour le circuit masculin. A l’issue de ces deux expériences, les équipes, les sponsors, les diffuseurs TV et les organisateurs nous feront savoir ce qu’ils en ont pensé. Si la réponse est positive, tous les slaloms seront tracés de cette façon cette saison, a expliqué M. Skaardal.
Pour les skieurs et skieuses, le tracé avec un piquet unique n’est pas une révolution, puisque ils y sont déjà habitués sur les courses du circuit FIS, l’antichambre de la Coupe du monde, et surtout à l’entraînement. Je ne m’en étais pas vraiment rendu compte, a même admis la Slovaque Veronika Velez Zuzulova, 2e du slalom.