Retour en images sur la courte victoire du XV de France face à l’Irlande (10-9), samedi au Stade de France, pour la deuxième rencontre des Bleus dans le Tournoi des Six Nations 2016.
France – Irlande : Le résumé par FFR
Le XV de France a plié mais jamais rompu face à sa bête noire irlandaise (10-9) samedi au Stade de France, afin de s’adjuger dans un final irrespirable une victoire peut-être fondatrice dans le Tournoi des six nations. Pourquoi bouder son plaisir, près de cinq mois après avoir reçu une énorme claque face au même XV du Trèfle dans un cauchemardesque match de poule de Coupe du monde (24-9) à Cardiff? Une semaine après avoir inauguré l’ère Novès par un laborieux, mais précieux, succès face à l’Italie (23-21), le XV de France a donc bel et bien enclenché un cercle vertueux. L’histoire récente a appris combien cette petite flamme est fragile, et à quel point la désillusion peut guetter au coin de la rue.
L’essai de la victoire pour Médard
Friable en défense contre les Azzurri, le XV de France a donné un sérieux tour de vis ce coup-ci, laissant peu de place à des attaquants irlandais peu efficaces. Menés 9 à 3 à la pause, après avoir énormément subi en début de match et encaissé trois pénalités de l’ouvreur Jonathan Sexton sous une pluie battante, les Bleus ont encore dû faire le dos rond au retour des vestiaires, sans jamais laisser la main dans les zones d’affrontement. Et c’est en retrouvant une mêlée conquérante, dans le sillage des rentrées des piliers Eddy Ben Arous et Rabah Slimani, que les Bleus se sont remis dans l’avancée.
Alors que le pluie (et donc les ballons) cessait de tomber, les Bleus ont produit une dernière ligne droite de grande qualité, en remettant la main sur le jeu. Une série de mêlées sous les poteaux après une offensive grand champ menée tambour battant par Jules Plisson soulevait le Stade de France. Le demi de mêlée Maxime Machenaud, auteur d’une entrée en jeu remarquée, se saisissait du ballon dans les pieds du pack français et envoyait finalement Maxime Médard à l’essai (70). Au lieu de se replier dans un rugby petit bras, les Bleus, poussés par les vivats, contrôlaient tout à fait la fin de match jusqu’au coup de sifflet libératoire, à tellement de titre.