Le XV de France s’incline au Stade de France devant la Nouvelle-Zélande (19-24) pour son dernier test-match de l’année. Courageux et combatifs, les Français n’ont pas réussi à renverser la montagne néo-zélandaise. Les All Blacks s’imposent pour la dixième fois consécutive face à la France.
Les Bleus, laminés par ces mêmes Néo-Zélandais il y a un plus d’un an en quarts de finale de la Coupe du monde (13-62), avaient dominé les Samoa (52-8) puis perdu contre l’Australie (23-25) lors de leurs deux premiers tests de novembre. Samedi soir, ils ont couru après le score. Malgré un bon match, les Bleus ont péché dans la finition alors que les Blacks, battus une seule fois par l’Irlande après une série record de 18 succès consécutifs le 5 novembre dernier, se sont montrés très réalistes et même cliniques.
Comme samedi dernier face à l’Australie (23-25), les Bleus ont péché dans la finition. Avec un jeu minimaliste, les Néo-Zélandais n’ont eux pas eu besoin de beaucoup de munitions pour faire la différence. Ce qui se résume à trois passes sur le premier essai, par Israël Dagg (7), et aucune sur le deuxième, lorsque Beauden Barrett a intercepté, à un mètre de sa ligne pour porter le score à 17 à 6 en faveur des siens. Les Bleus ont constamment couru après le score montrant leur force de caractère pour ne pas lâcher, surtout après l’essai de Charlie Faumuina (58, 9-24). A peine entré en jeu, Baptiste Serin va dynamiser le jeu français et envoyé Louis Picamoles à l’essai (16-24, 62). Il s’est ainsi fallu d’un rien pour que la France renverse le sort du match, mais son retour sera trop tardif et l’espoir vain. Le XV de France a été puni de ses imprécisions. Et c’est sur une défaite que s’est conclue l’année 2016, la première avec à sa tête Guy Novès, qui retrouvera ses troupes le 4 février pour l’ouverture du Tournoi des six nations face à l’Angleterre. Cette défaite résume l’année des Bleus. Les intentions de jeu sont là, le mouvement est là, mais les Français ont rarement concrétisées leurs occasion, notamment face aux meilleurs mondiaux.