Le XV de France est-il capable de proposer autre chose contre la Nouvelle-Zélande, samedi, lors de son quart de finale ? Dimanche, face à l’Irlande, les Bleus sont apparus stériles, enfermés dans une stratégie perdante.
Contre l’Irlande qui a confisqué le ballon l’essentiel du match et répondu d’un bout à l’autre au défi physique que voulait imposer le XV de France, les partenaires de Thierry Dusautoir ont touché du doigt leurs limites. Incapables de changer de registre, ils sont apparus démunis. Rien à voir avec l’Irlande qui perdait pourtant plusieurs joueurs majeurs sans se désunir.
L’objectif était d’avancer et de réussir à conserver la vitesse du jeu, selon Yannick Bru, l’entraîneur des avants. Quand une équipe avance et garde sa vitesse, ça devient plus facile de gagner les duels et on a des joueurs derrière pour être bon dans ces situations-là, expliquait-il encore. Si cette stratégie a permis de marcher sur les trois premiers adversaires en Coupe du monde (Italie, Roumanie, Canada), elle a été trop prévisible pour surprendre des Irlandais d’un autre calibre.
Contre la Nouvelle-Zélande, il faudra être sûr des choses qu’on fait, estime l’arrière Brice Dulin. Ce sera peut-être moins ambitieux sur les premiers temps de jeu. Mais après, il faut qu’au niveau du jeu, sur les ballons de récupération, on tente des coups.
Ce n’est pas en étant minimaliste, en rendant le ballon et en passant notre temps à défendre comme contre l’Irlande qu’on va s’en sortir, prêche-t-il encore.
Dans la composition de l’équipe appelée à défier les All Blacks, il devrait y avoir du changement, avec les entrées de Morgan Parra voire de Rory Kockott à la mêlée, au détriment de Sébastien Tillous-Borde. Philippe Saint-André sera sans doute tenté de battre le rappel de quelques anciens, comme Nicolas Mas ou Yannick Nyanga, peut-être même déplacera-t-il le centre Wesley Fofana à l’aile. Le manager devra s’assurer que son équipe laissera toutes ses forces sur la pelouse.
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Pas au niveau demandé c’est tout