Laurent Labit, l’entraîneur du Racing-Métro, évacue toute tentation de traiter à la légère le déplacement de son équipe dimanche à Toulouse, dont les incidences au classement seront limitées.
Son analyse du match
Certes, si l’issue du match à Toulouse nous était défavorable, ce ne serait pas catastrophique. Mais on y va dans l’idée de faire non seulement un bon match mais aussi un résultat. Quand cela se présente il faut savoir saisir toutes les opportunités dans ce championnat très compliqué. Et puis, on essaye d’anticiper un peu. La satisfaction c’est qu’on a peu de blessés aujourd’hui, ça nous permet de prévoir les échéances, que ce soit ce match à Toulouse mais aussi la réception de Bordeaux la semaine prochaine qui est importante pour nous, un déplacement à Toulon en suivant. Mais ce sera surtout les deux rendez-vous de Coupe d’Europe avec Trévise à la maison et le match à Northampton qui sont nos gros objectifs de janvier.
Comment le Racing a préparé ce rendez-vous
Ce n’est pas évident pour préparer des matches de ce niveau-là. C’est pour ça que l’on a alerté Provale (le syndicat des joueurs, ndlr) en leur disant qu’il fallait s’entraîner un peu en début de semaine. Provale préconisait quasiment six jours de repos. Ca a été un peu dur d’avoir une réponse de la part du syndicat. Mais je pense que si elle avait été négative on se serait entraîné quand même car les joueurs nous l’ont demandé aussi. On ne peut pas préparer des matches de cette intensité après une semaine entière de repos, c’était impossible.