Après sept années passées à Oyonnax, dont trois en Top 14, après un titre de champion de France de Pro D2 et une qualification surprise pour les barrages la saison passée, Christophe Urios est revenu à à Castres, son club d’origine. En ouverture de la 4e journée du Top 14, il a retrouvé son ancienne équipe d’Oyonnax… et l’a vaincue.
Christophe Urios retrouve son ancienne équipe d’Oyonnax qu’il a quittée avec tout son staff et deux de ses joueurs clés (le pilier gauche Antoine Tichit et l’ouvreur argentin Benjamin Urdapilleta) pour donner au Castres Olympique un air d’Oyo. Pour relancer un CO passé tout près de la relégation après avoir été champion en 2013 et finaliste en 2014, Urios se montre extrêmement pointilleux. Avec lui tout est cadré, rien n’est laissé au hasard au niveau de l’organisation. Avant chaque entraînement, on a une feuille, avec le minutage pour chaque exercice, souligne Yannick Caballero, troisième ligne et homme de base de l’alignement castrais. Le principal intéressé ne veut pas pas résumer le match de vendredi à l’aspect affectif qui flotte autour de la rencontre. Je ne crois pas que l’on puisse parler de nostalgie. J’ai beaucoup apprécié ce club d’Oyonnax, j’ai aimé son projet et j’ai eu des relations très fortes avec les joueurs. Mais j’ai tourné la page et je suis focalisé sur le CO. Il n’y aura pas d’affect pour interférer sur le plan sportif vendredi, assure Urios.
La rencontre est importante émotionnellement, mais aussi comptablement avant une trêve d’un mois. Même si la façon de jouer a beaucoup changé, on connaît bien Oyonnax, explique Christophe Urios. Si on le gagne, cela nous permettra de partir en vacances l’esprit tranquille.