Candidat à la présidence de la FFR dans deux ans, Bernard Laporte expose ses idées pour réformer le rugby français.
Le candidat Laporte est déjà en campagne. Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique ce lundi, Bernard Laporte présente ses idées pour réformer le rugby tricolore, lui qui compte se présenter pour la présidence de la Fédération en 2016. Première volonté : Il faut supprimer les phases finales, assure le manager de Toulon. Non seulement tu clarifies ton championnat, avec un vrai champion de France, mais en plus tu gagnes encore trois semaines. Tu donnes plus de place à l’équipe de France tout en ayant le meilleur championnat professionnel possible, avec de gros matches, sans impasse ni doublon. Arrêtons de voler le spectateur.
Autre idée : passer à un championnat à 12 équipes : Il y a trop de clubs professionnels, c’est une certitude. Pour moi, il faut passer au Top 12. C’est d’emblée un mois de gagné pour l’équipe nationale. Philippe Saint-André, à la tête du XV de France, en prend d’ailleurs pour son grade. Pour Laporte, il s’est planté et il se cache derrière les contraintes du Top 14 pour expliquer ses erreurs.
Quand tu signes pour être sélectionneur, tu connais parfaitement les contraintes, il n’y a pas de surprise. Surtout pour Philippe et son staff, qui viennent du Top 14. Pour moi les choses sont claires : quand le restaurant est trop cher pour ton budget, tu n’y rentres pas. Ce n’est pas au moment de payer l’addition que tu dois prendre conscience des choses, assène l’ancien sélectionneur des Bleus, qui Pierre Camou, le président de la FFR, endosse aussi la responsabilité de cet échec. Il doit partir, explique Laporte au sujet de celui qui connaît son deuxième mandat à la tête du rugby tricolore. Et qu’il compte bien remplacer.