Mathieu Bastareaud a l’impression qu’on (l’) attend toujours au tournant et estime qu’il y aura toujours des commentaires sur son type de jeu.
Démarrer samedi vous donne-t-il des garanties pour la Coupe du monde ? Non pas du tout, c’est une chance. A moi de redonner (aux entraîneurs) leur confiance sur le terrain.
Philippe Saint-André a quand même expliqué ce matin qu’une équipe-type se dégageait…
Ah bon, vous m’apprenez un truc là (rires). Je reste sur ma philosophie, prendre les matches les uns après les autres. J’ai un match contre l’Ecosse, après tant mieux si je peux débuter contre l’Italie (premier match de la Coupe du monde, NDLR). Je ne me considère pas comme un titulaire à part entière. Dans le passé, j’ai 10.000 exemples me concernant à ce niveau-là. Je sais que du jour au lendemain la roue peut tourner.
Philippe Saint-André a loué votre bonne condition physique. Vous êtes-vous senti vraiment bien contre l’Angleterre (25-20 le 22 août) ?
Le vélo a payé! Je me suis bien senti physiquement, mentalement. J’avais souvent un petit coup de moins bien autour de la 60e minute niveau physique et mental, où j’étais moins concentré et ma performance baissait. Là je me suis senti bien. Après je sais que j’étais un peu attendu.
Pourquoi vous sentiez-vous attendu ?
C’est le sentiment que j’ai depuis un moment. J’ai l’impression qu’on m’attend toujours au tournant et que je dois toujours +confirmer la confirmation+. J’ai cette impression, peut-être à tort. Peut-être aussi est-ce une petite pression que je me mets, c’est mental tout ça.
Dont les critiques sur votre jeu ?
Il y aura toujours des commentaires. Que je fasse une sautée de 40 mètres ou pas, ce sera toujours pareil. Je ne peux rien y faire. Je ne vais pas changer du jour au lendemain, mettre un masque de Matt Giteau ou autre pour faire plaisir aux gens.