En conférence de presse, le président de Biarritz, Serge Blanco, a soutenu jeudi que le rugby basque est en danger après l’abandon d’un rapprochement avec Bayonne.
Trois jours après son homologue de Bayonne, Manu Mérin, qui avait mis fin lundi au projet très contesté de fusion avec le BO, Serge Blanco a confirmé que des discussions existaient avec Bayonne, à qui il a souhaité le maintien en Top 14 samedi : Je suis rouge et blanc dans ma chair, mais je suis obligé de réfléchir. Une simple réflexion car oui, le rugby basque est en danger, a-t-il estimé. Quelque chose pouvait ressortir des discussions avec Bayonne, a regretté Blanco. Mais peut-être que l’avenir est de mourir dans un coin, tout seul et malade, ok. Mais je n’assumerai pas.
Biarritz, plus gros budget de Pro D2 cette saison à égalité avec Perpignan (11,07 millions d’euros), a terminé 7e de son championnat et ne pas participe aux demi-finales d’accession en Top 14.
Lors de son intervention, où il n’a répondu à aucune question, l’ancien arrière international est revenu sur les mensonges et les calomnies de ces derniers jours qui ont mis le feu au poudre du côté de Bayonne. Il a déploré également les menaces proférées contre Manu Mérin et fustigé l’attitude d’anciens dirigeants de l’Aviron ayant craché et bavé, citant les anciens présidents Philippe Neys et Philippe Ruggieri. On nous a mis des coups de pied, à Manu Mérin et moi, dans une atmosphère de cadavres brûlés. J’ai été attaqué, mais j’ai peut-être la carapace plus dure, a-t-il rappelé.