Toby Flood a tout de suite trouvé ses marques au sein du Stade Toulousain. Auteur de tous les points de Toulouse contre Oyonnax (20-19) lors de la première journée du Top 14, l’ouvreur anglais n’aurait pu rêver meilleur début. Ses nouveaux coéquipiers louent ses qualités.
Ses coéquipiers ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Il s’est vite acclimaté au régime du Top 14, juge l’ailier international Yoann Huget. Je suis très content qu’il soit avec nous, parce que c’est un grand joueur, il a un super état d’esprit, abonde le troisième ligne du XV de France Yannick Nyanga. Toby, il prend ses marques comme tous les nouveaux. Petit à petit, j’espère que la mayonnaise va prendre. Il est à un poste clé de l’organisation du jeu, donc ça ne se fait pas non plus en un claquement de doigts, note pour sa part l’ancien international biarrot Imanol Harinordoquy, l’une des autres recrues du Stade.
A voir son premier match, marqué tout de même par deux pénalités et un drop manqués, sa marge de progression est importante, prévient Guy Novès, le manager du club: Il est évident que Toby va jouer à un niveau encore supérieur, j’espère, comme l’ensemble de l’équipe.
Floood: je ne pouvais pas laisser passer l’opportunité
Chez un Stade Toulousain qui souffre de la mise à disposition de ses internationaux et cherchait donc des joueurs disponibles à 100%, Flood pourrait donc incontournable. Même s’il devra faire avec la concurrence du Néo-Zélandais Luke McAlister. Deux mois à peine après son arrivée, Flood se sent déjà à son aise à Toulouse et commence déjà à se débrouiller en français. Mon intégration s’est déroulée sans problème, les gars sont supers, ils s’occupent bien de moi, assure-t-il. Crâne rasé – comme l’impose la tradition pour les recrues des Rouge et Noir -, Flood ne cache pas sa joie d’avoir débarqué de Leicester. Même si pour cela, il a dû dire bye-bye au XV de la Rose à un an de la Coupe du monde dans son pays, le sélectionneur Stuart Lancaster refusant d’appeler des joueurs évoluant à l’étranger. Ce choix de carrière, le numéro 10 de 29 ans aux 60 capes, désormais éclipsé en équipe d’Angleterre par le jeune Owen Farrell après l’avoir été par Jonny Wilkinson, l’a mûrement réfléchi. J’ai déjà eu la chance de représenter mon pays à 60 reprises. Cette période va me manquer mais je ne pouvais pas laisser passer l’opportunité de venir à Toulouse, j’ai toujours voulu jouer dans un autre pays, souligne l’ancien joueur des Tigres et de Newcastle.