La France débute la Coupe du monde de rugby face à l’Italie, samedi à Twickenham (21h00). La vicoire est impérative face à une formation que les Bleus ont copieusement dominé en match de préparation. Mais même si le XV de France entre du bon pied dans ce Mondial, peut-il réellement en attendre quelque chose de grand ?
Ce n’est pas parce que Philippe Saint-André clame haut et fort que la France va réaliser une grande Coupe du monde qu’on est obligé de le croire. Mais ce n’est pas non plus parce que le XV de France sort de trois années compliquées qu’il faut jeter le bébé avec l’eau du bain. Les Bleus ont toujours su se mobiliser en temps de Coupe du monde. De quoi entretenir un espoir exacerbé chez PSA, raisonnable chez les observateurs éclairés.
Un bilan désastreux pour PSA…
L’ère PSA restera comme une ère glaciaire pour le rugby français 21 défaites pour seulement 17 victoires (et 2 nuls). Mais elle pourrait, pourquoi pas, se terminer sur une bonne note. Pour la première fois depuis qu’il est en charge du groupe France, Saint-André a pu disposer de ces hommes pendant deux longs mois. Le temps d’une préparation composée de trois stages à Marcoussis, Tignes et Falgos. Le temps aussi de battre l’Angleterre en amical. Le temps enfin de s’acclimater à Londres, bien en amont du premier match contre l’Italie.
… mais une France toujours présente en Coupe du monde
Sur les sept Coupes du monde de rugby de l’histoire, la France s’est hissé trois fois en finale et six fois en demi-finale. Enterrer les Bleus serait donc un pari perdant. De là à imaginer que ces derniers jouent mieux au cours des six semaines qui vont venir que depuis trois ans, il n’y a qu’un pas…