Après sa défaite contre l’Irlande dimanche, l’équipe de France devra jouer la Nouvelle-Zélande, samedi à Cardiff. Une rencontre où les Bleus ne seront évidemment pas favoris.
Faire un exploit. Voilà à quoi en sera réduit l’équipe de France de rugby samedi prochain à Cardiff, au moment d’affronter la Nouvelle-Zélande. Et vu le niveau affiché dimanche contre l’Irlande, difficile d’imaginer les joueurs de Philippe Saint-André continuer leur chemin lors de ce Mondial anglais après le week-end prochain. Du côté des joueurs, évidemment, l’optimisme était de rigueur. Samedi, ce sera le match de ma vie, celui de cette génération intermédiaire. Ce match, il faut le jouer, et Dieu sait qu’il y a eu des résultats surprenants dans l’histoire du rugby. Et puis là où on en est, il n’y a plus à s’inquiéter. L’abattement va disparaître, on n’a plus le choix, a expliqué Yoann Maestri à nos confrères de L’Equipe.
Philippe Saint-André était d’ailleurs directement tourné vers les Blacks, en conférence de presse d’après-match : On va digérer cette défaite, l’analyser et surtout tout de suite basculer sur la préparation de la Nouvelle-Zélande. On sait déjà qu’il va falloir être plus propre sur la zone de rucks et meilleur en conquête. Ce sont deux axes de travail pour cette semaine.
Le risque serait évidemment de se mettre à rêver de la victoire française de 2007, où dans la même enceinte, le XV de France avait sorti le match de sa vie pour éliminer le grandissime favori à ce stade de la compétition. Mais le niveau de jeu affiché par les tricolores à cette époque était tout autre, malgré une défaite concédée face à l’Argentine en phase de poules. Il faudra surtout jouer sur l’orgueil des joueurs et du sélectionneur, qui ne veulent surement pas de venir la pire équipe de France de ces 30 dernières années, en sortant en quart de finale de la Coupe du monde.