Le Stade Toulousain, qui risque de ne pas se qualifier pour les phases finales du championnat pour la première fois depuis 41 ans, n’est pas favori pour éliminer le Munster en quart de finale de la Coupe d’Europe, samedi en Irlande (18h45).
On n’est pas dans le déni. La difficulté en championnat ne nous met pas dans les meilleures dispositions pour jouer un quart de finale de Coupe d’Europe, reconnaît l’entraîneur toulousain Ugo Mola. Et le Stade Toulousain (10e du Top 14, ndlr) de ces dernières semaines forcément laisse peu d’espoir quant au résultat final. L’emporter chez des Munstermen galvanisés par leur volonté de rendre hommage à leur entraîneur Anthony Foley, disparu au début de la compétition, semble compliqué.
Sincèrement, si on regarde ce qu’on a fait ces deux derniers mois, on se dit que ça ne sert à rien d’y aller. Mais le rugby, ce n’est pas ça, tout est possible et le Stade Toulousain dans les grands jours peut le faire. Peut-être que de l’extérieur, vous n’y croyez pas mais nous, on sait ce qu’on est capables de faire, veut croire le centre Gaël Fickou. Si on arrive à faire quelque chose là-bas, ça pourrait nous mettre dans une superbe dynamique. Aller faire un coup au Munster et jouer une demi-finale européenne, ça pourrait évidemment sauver notre saison, ajoute Florian Fritz. Et permettre, au nom de son histoire, au Stade Toulousain, club le plus titré sur la scène continentale, de sauver la face, alors que la déconvenue historique de son absence en phase finale du Top 14 se profile.
Des conséquences financières
Depuis plusieurs saisons, Toulouse accumule les pertes : 260 000 euros en 2013, 500 000 euros en 2014, 1 million en 2015 et 1,5 million l’an dernier.