Pour la première reprise du Stade Toulousain sans Guy Novès depuis plus de vingt ans, Fabien Pelous, le nouveau directeur sportif du club, a répondu aux questions des journalistes.
Cela va être la première saison sans Guy Novès. Cela ne sera pas un
poids difficile à gérer ?
Fabien Pelous : Vous savez, je crois qu’il y a beaucoup d’équipes qui ont fonctionné sans Guy Novès ces vingt dernières années dans le monde du rugby.
Effectivement, c’est quelque chose de nouveau, car cela faisait 25 ans que
cela n’était pas arrivé au Stade Toulousain. Il n’empêche que l’on est devant
un fait, Guy Novès (nommé sélectionneur du XV de France, NDLR) n’est plus là.
On va assumer, on va essayer de faire le maximum et de bien bosser pour que
cette transition soit la plus neutre possible.
Ça fait quoi d’arriver avec des responsabilités, de l’autre côté de la
barrière ?
J’ai un peu expérimenté ça avec les jeunes joueurs (l’équipe de France
des moins de 20 ans, 4e du dernier Mondial, NDLR). C’est un prolongement de ce
que j’ai vécu depuis quatre ans, même si ça se fait dans un autre contexte,
avec des joueurs adultes cette fois. Pour l’instant tout va bien, on est juste
sur la reprise, petit à petit je vais aussi prendre mes marques par rapport à
eux. C’est la rentrée des classes pour les professeurs aussi, il faut tout
caler, prendre connaissance des joueurs car on est un staff nouveau, mettre en
place l’organisation, fixer des objectifs avec chaque joueur selon le statut,
le poste.
Comment se met en place le binôme avec l’entraîneur principal Ugo Mola ?
Très bien. Ca fait déjà quelques temps qu’on discute, qu’on échange sur
le mode de fonctionnement, sur le jeu. On met tout ça en place pour l’instant.
On essaie de pas se marcher sur les pieds, mais je pense que cela sera assez
simple, lui a vraiment la responsabilité de l’équipe première. Mon rôle est
quand même plus transversal. J’ai aussi une responsabilité sur les espoirs, le
centre de formation, l’école de rugby. L’équipe première n’est qu’une des
fonctions qui me sont dévolues. On a envie d’insuffler de l’enthousiasme, un
état d’esprit positif et que cela se retranscrive sur les performances
sportives.
Propos recueillis par l’AFP