Jamais médaillée aux JO, l’équipe de France de pentathlon moderne aborde les Jeux de Rio avec de grandes ambitions et compte bien ramener la première médaille de son histoire.
Aucune médaille en 104 ans. C’est le bilan actuel du pentathlon moderne français depuis l’apparition de ce sport aux Jeux olympiques en 1912. A Rio, les Français comptent bien mettre fin à ce zéro pointé et ont des arguments à faire valoir. Chez les hommes, les deux Bleus engagés, Valentin Belaud et Valentin Prades, ont de réelles chances de médailles après leurs très bons résultats durant la saison. Belaud est devenu champion du monde en mai dernier à Moscou et il est devancé au classement mondial par son compatriote Pradesh, qui est deuxième. Les Français ont donc toutes leurs chances aux JO mais ils devront faire face à une forte concurrence venant de l’Est comme le Russe Aleksander Lesun toujours médaillé aux Mondiaux depuis 6 ans ou le champion olympique tchèque David Svoboda.
Chez les dames, la Française Elodie Clouvel peut espérer monter sur le podium et même la plus haute marche. Elle arrive aux JO avec le plein de confiance après avoir obtenue le titre de vice-championne du monde en mai dernier. Mais comme pour les hommes, la Française sera face à de nombreuses concurrentes : la championne olympique en titre Laura Asadauskaite, la championne du monde Sarolta Kovacs ou encore la championne olympique en 2008 Lena Schöneborn.
Les Bleus sont donc très bien armés pour ces Jeux olympiques de Rio. Prades a clairement annoncé qu’ils allaient au Brésil pour la médaille, pas pour bronzer à Copacabana. Un avis partagé par le directeur technique national Christian Roudaut qui a expliqué que les trois athlètes sont capables d’obtenir une médaille et que s’ils revenaient sans rien, ce serait une déception, une vraie.
Sébastien Crouzol