Sebastian Coe, président du comité d’organisation des Jeux Olympiques de Londres en 2012, est prêt à s’investir dans une éventuelle candidature de la ville de Paris pour l’organisation des Jeux Olympiques de 2024.
On na pas de Sebastian Coe en France, disait Tony Estanguet, membre du Comité international olympique (CIO), après la présentation du dossier de faisabilité d’une candidature de Paris à l’organisation des JO 2024. Pourtant, Paris pourrait avoir mieux qu’une personne imitant l’ancien champion d’athlétisme. En cas de candidature de Paris pour l’organisation des Jeux Olympiques 2024, le bourreau du dossier français en 2012 se dit prêt à apporter son aide. Ma porte est toujours ouverte pour épauler, si besoin, une éventuelle candidature parisienne, a confié le Britannique aux micros de RMC Sport. C’est important pour chaque comité d’organisation de s’entraider, a-t-il expliqué. C’est pour le bien de tout le monde d’être certain que chaque candidature, chaque ville et chaque JO apprennent des Jeux précédents. Nous avons beaucoup appris de Sydney, Pékin et des Jeux dans lesquels j’étais athlète. Je serai toujours disponible pour aider à faire de meilleurs Jeux que les précédents, tout en respectant ce qui a été fait.
Je rêve de venir à Paris et d’y voir des Jeux, cette ville me rappelle Londres, elle comprend le sport, a-t-il ajouté.
En 2005, c’est lui qui avait mené la candidature victorieuse de Londres devant le CIO pour l’organisation des JO 2012. Il ne manquait pas grand chose à Paris en 2012, a confié Coe à l’AFP, en marge d’un séminaire de l’Union méditerranéenne d’athlétisme (UMA) dont il était l’un des intervenants. Pas grand chose parce que ça s’est joué à 4 votes. C’était une candidature très forte et une élection de ce type n’est pas une science exacte. Mais la candidature qui l’emporte, c’est celle qui paraît la plus juste le Jour J, a confié Coe, actuellement en campagne pour l’élection à la tête de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), cet été.
Mon conseil pour Paris est le même que celui que je pourrais donner à n’importe quelle ville. Il faut vraiment, fondamentalement, être capable de répondre à la question: +Pourquoi voulons-nous organiser les Jeux+, et pas simplement +Comment allons-nous les organiser+, a développé Coe.