Les choses s’accélèrent autour de la candidature de Rome pour l’organisation des Jeux olympiques de 2024. Virginia Raggi, maire de la ville éternelle, doit officiellement annoncer qu’elle ne soutient pas le dossier. Rome laisse la place au trio Paris-Los Angeles-Budapest.
Le 29 août pourrait marquer la fin de la candidature de Rome dans la course à l’organisation des Jeux olympiques de 2024, convoités également par Paris, Los Angeles et Budapest. Aujourd’hui, les athlètes paralympiques italiens, en partance pour Rio, seront reçus au Campidoglio, l’hôtel de ville de Rome. A cette occasion, Virginia Raggi pourrait annoncer ce que beaucoup supputent déjà : elle ne soutient pas le dossier de candidature de Rome pour les JO 2024. Elle confirmerait ainsi ses déclarations de campagne. A plusieurs reprises, elle avait indiqué que Rome avait d’autres priorités à régler avant de songer à organiser le plus grand événement sportif de la planète. Lors des Jeux de Rio, elle avait envoyer un autre signal négatif. Aucun représentant de la capitale n’était présent au Brésil pour défendre la candidature portée par le mouvement sportif italien.
Avec ou sans Rome ?
Rencontre avec le CONI
Virginia Raggi annonce qu’elle rencontrera Giovanni Malagò, président du comité national olympique italien (CONI), après l’été. Nous sommes d’accord avec Giovanni Malagò pour se rencontrer après l’été. L’été n’est pas encore terminé, a répondu ce week-end l’élue. Avec le président du CONI, nous évoquerons plusieurs sujets, mais je rappelle à tout le monde que Rome abrite 150 espaces sportifs municipaux dans un état désastreux (…) A l’école, il n’y a qu’une seule heure de sport par semaine, est-ce que cela vous semble normal ? Et vous me parlez des Jeux olympiques ?, a-t-elle continué.
Virginia Raggi ne cache pas son scepticisme sur l’organisation des Jeux olympiques et ses conséquences sur l’état des finances de la capitale italienne. Dans la dette abyssale de la ville de Rome (13 milliards d’euros), nous remboursons encore un milliard en lien avec les indemnités d’expropriation des Jeux de 1960. L’année dernière, les Italiens ont seulement terminé de payer la facture de la Coupe du monde de football de 1990…